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Libye : un attentat-suicide fait au moins 10 morts

Libye : un attentat-suicide fait au moins 10 morts

Libye

Dix combattants des forces soutenant le gouvernement d’union nationale (GNA) en Libye ont été tués jeudi dans un attentat suicide du groupe Etat islamique (EI), près de la ville de Syrte, selon une source hospitalière.

Selon le responsable de l’hôpital central de Misrata, qui se trouve à une cinquantaine de km au nord d’Abou Grein – dont l’identité n’a pas été déclinée -, il s’agit du troisième attentat-suicide enregistré dans la seule journée du jeudi, conre les forces du GNA. Ces dernières avaient repris Abou Grein à l’EI au lendemain d’un attentat meurtrier à la voiture piégée, qui avait fait 32 morts et 50 blessés dans leurs rangs le 16 mai.

“Les corps de dix personnes ainsi que sept blessés ont été transportés jeudi aux urgences (…) Ce sont les victimes de l’attentat-suicide perpétré par l’organisation Daech (acronyme arabe de l’EI) à Abou Grein”. A fait savoir ce responsable.

Plus tôt dans la journée, le centre d’informations des forces pro gouvernementales faisait état d’ “un attentat-suicide à l’aide d’une voiture piégée” qui a visé un check-point à l’entrée d’Abou Grein, une ville située à 130 km à l’ouest de Syrte.

Le centre de presse a par ailleurs annoncé que deux attentats-suicides ont été “neutralisés” jeudi avant qu’ils “n’atteignent leurs cibles ; ces deux voitures visaient les positions de nos forces sur deux fronts”, a-t-il ajouté, en précisant que l’ “EI avait perpétré sept attentats-suicides depuis dimanche dans divers secteurs dans Syrte.”

Plusieurs attentats et contre-offensives ont été perpétrés cette semaine par les djihadistes dans le but de resserrer l‘étau autour du centre de Syrte, où ils sont encerclés par les forces pro-gouvernementales.

L’offensive, lancée sur Syrte le 12 mai dernier par les forces pro-GNA, n’est pas sans conséquence ; plus de 500 blessés et 159 morts ont été enregistrés dans leurs rangs, selon des sources médicales.

Ces forces, placées sous un commandement conjoint basé à Misrata (200 km à l’Ouest de Tripoli), sont composées de milices issues des villes de l’ouest, qui s‘étaient illustrées durant la révolte ayant conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

Mardi dernier, Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement, a appelé à l’unité de ses compatriotes pour faire front commun contre l’EI. Un appel qui s’est de nouveau heurté au refus des autorités basées dans l’est du pays et contrôlant la Cyrénaïque, (l’une des deux grandes régions peuplées du pays) de reconnaître sa légitimité et de lui céder le pouvoir.

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