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Burundi : un militaire tué par la grenade qu'il voulait lancer sur des civils

Burundi : un militaire tué par la grenade qu'il voulait lancer sur des civils

Burundi

Cet acte qui a été commis dans la province natale du président Pierre Nkurunziza intervient à quelques jours de la tenue d’un important “congrès national” du parti au pouvoir dans la ville.

Un militaire s’est fait tuer ce mardi par une grenade qu’il comptait lancer sur des civils. Les faits se sont produits à Ngozi, une province située à environ 130 kilomètres de la capitale burundaise, Bujumbura. Cette attaque à la grenade a également tué deux civils et blessé cinq autres personnes. L’administrateur de Ngozi, Radjabu Songambere, décrit la scène dans les détails : “Il a dégoupillé l’une des deux grenades, mais celle-ci lui a explosé dans les mains et l’a tué sur le champ, ainsi que le taxi-vélo qui le transportait, alors que cinq autres personnes ont été blessées”. Un des blessés ayant finalement succombé à ses blessures. La seconde grenade, quant à elle, a été neutralisée par la police qui l’a fait exploser après avoir établi un périmètre de sécurité.

Pour le responsable administratif de la ville, il s’agit probablement d’un attentat. Même si pour le moment, les autorités ignorent le mobile de cet acte qualifié d’“insensé”. Radjabu Songambere a tout de même rassuré que la sécurité et la tranquilité régnaient à présent à Ngozi.

Cette province d’où est originaire le président burundais Pierre Nkurunziza, devrait abriter samedi et dimanche un important “congrès national” du Cndd-FDD, le parti au pouvoir, pour l‘élection de son nouveau président, annoncent plusieurs sources internes.

Ngozi, contrairement à de nombreuses villes burundaises, n’a pas connu de contestations suite à la décision de Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat. Cette décision du chef de l‘État a, pour rappel, été à la base de nombreuses violences dans le pays qui ont causé la mort d’au moins 500 personnes et obligé 270 000 Burundais à quitter le pays.

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