L'éducation au Somaliland

Depuis son indépendance en 1991, le Somaliland a connu des avancées dans divers domaines tel que la sécurité, l‘économie,la gouvernance.

Mais le secteur de l‘éducation reste moins structuré. Selon certains investisseurs, les universités ne sont pas prises en charge par les services publics. Ce qui justifie la présence d’une trentaine d‘écoles supérieures privées dans le pays.

Selon Dr. Hussein Bulhane, directeur de l’université de FRANTZ FANON “le ministère de l’éducation impose des programmes jusqu’à la fin du second cycle. Les universités sont laissées à l’écart. Nous sommes là pour fournir un service à la communauté, et j’aimerais aussi voir mes étudiants embrasser cette idée d’engagement social.”

Les étudiants comme Halam ont une idée bien précise de l’aide qu’ils veulent apporter à leur pays.

“Donc la raison principale pour laquelle j’ai choisi cette faculté, c’est que je veux aider mon peuple. Mon objectif après l’université, c’est d’aider tous les handicapés mentaux qui en ont besoin, et de créer une grande institution qui enseignera la psychologie,” a déclaré Halam, une étudiante en Psychologie.

Des espaces culturels et d’informations sont aussi crée par des opérateurs privés au Somaliland, où 3/4 de la population a moins de 30 ans et représente un enjeu énorme.

Dévasté par la guerre civile jusqu’à la fin des années 1980, le pays a dû se construire tout seul, sans la reconnaissance de la communauté internationale.