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Libye : les médecins de Misrata débordés par les blessés de la guerre contre l'EI

Libye

Les équipes médicales disent avoir besoin d’aide pour prendre en charge les soldats victimes des tirs des islamistes.

Les troupes affiliées au gouvernement reconnu par la Communauté internationale en Libye avancent avec difficulté dans l’opération de reconquête de la ville de Syrte. Des dizaines de soldats attendent sur les brancards d‘être transférés dans un centre de soin. Mais bien souvent, les places sont limitées. Une situation incompréhensible, selon Mohammed Ali, un des soldats blessés.

Nous ne demandons pas grand-chose au gouvernement, dit-il. Nous avons juste besoin d’un peu d’attention, qu’il prenne en charge les blessés et les frais de fonctionnement des hôpitaux. L’hôpital a une capacité limitée. Les médecins font tout ce qu’ils peuvent avec les moyens du bord, mais leurs moyens sont faibles. Nous demandons que le gouvernement vienne à notre aide.

Face au nombre de plus en plus élevé de blessés qui leur arrivent au fil des jours, les médecins de l’hôpital de Misrata tirent la sonnette d’alarme. Il n’y a pas assez de moyens pour prendre tout le monde en charge.

La pénurie d’anesthésiants est particulièrement préoccupante dans la mesure où les centres de santé sont souvent appelés à pratiquer des opérations de chirurgie dans l’urgence, confie Dr. Malek Al Qulaib, le responsable de l’unité des blessés.

Nous avons un nombre critique de cas qui nécessitent une évacuation sanitaire, s’alarme-t-il. Il y en a une centaine. Nous nous sommes débrouillés à assurer l‘évacuation de 30 ou 40 d’entre eux. Mais il faut que les autres soient aussi évacués le plus tôt possible parce que le temps leur est compté.

Les forces proches du gouvernement reconnu par les puissances occidentales et parrainé par les Nations unies sont entrées dans la ville de Syrte, présentée comme la « capitale » de l‘État islamique en Libye. Malgré cette percée, la pacification de la région n’est pas encore assurée.

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