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La situation s'améliore un peu pour le pétrole

Etats-Unis

Sur l’Intercontinental Exchange de Londres, le brent pour livraison en août valait 50,10 dollars, ce lundi, soit une augmentation de 46 cents, par rapport à la clôture de vendredi. Un regain de vitalité favorisé, en partie, par les attaques des oléoducs dans le Delta du Niger.

Ces actes ont fait chuter la production de pétrole du Nigeria à 1,4 million de barils par jour, bien en-deçà des 2,2 millions prévus.

Autre facteur, l’affaiblissement du dollar, du fait des mauvais chiffres sur l’emploi aux États-Unis, au cours du mois de mai, avec 38.000 embauches nettes au lieu de 155.000 attendues.

Selon les analystes, un dollar faible soutient la demande en matière de carburant dans le reste monde. Et rend moins cher, les importations de pétrole négociées en billet vert.

Cette reprise est une bonne nouvelle pour les producteurs africains qui font face à une morosité économique depuis la dégringolade des cours du brut. Mais des experts observent cette reprise avec circonspection. ‘‘Nous savons qu’il y a les ruptures d’approvisionnement en provenance du Nigeria et peut-être que nous pourrions voir un peu plus l’offre de la Libye avec un accord-cadre adopté à la mi-mai. Dans l’ensemble, l’OPEP ne montre encore vraiment aucun signe de cohérence et, bien sûr, on n’a vu aucun accord réel lors de la réunion de la semaine dernière à Vienne’‘, a déclaré Mike Ingram de BGC Partners.

Le sort des cours du pétrole semble donc être entre les mains des grands producteurs de la planète. Si jeudi, dans la capitale autrichienne, les pays membres de l’OPEP ont affiché leur unité, ils ne se sont, cependant, pas accordés sur un plafond de la production, nécessaire pour sortir l’or noir des ténèbres.

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