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Douze combattants de Boko Haram tués par l'armée nigérienne

Douze combattants de Boko Haram tués par l'armée nigérienne

Niger

Les forces de sécurité du Niger ont tué près de 12 combattants du groupe islamiste Boko Haram au cours d’une embuscade menée par les djihadistes dans le sud-est de Bosso, ville frontalière au Nigeria, d’après un communiqué de l’armée nigérienne samedi.

Les informations publiées par l’armée nigérienne font également état de trois membres des forces de l’ordre blessés lors de la course-poursuite contre les assaillants. L’armée a d’ailleurs mis la main sur des lance-roquettes, lance-grenades et téléphones portables, selon le porte-parole militaire, le colonel Moustapha Ledru.

‘‘La réaction vigoureuse des forces de défense et de sécurité du Niger a mis l’ennemi en fuite. Une dizaine de terroristes ont été tués et plusieurs dizaines d’autres ont été blessés et transportés par leurs complices en fuite’‘, a laissé entendre le colonel Moustapha Ledru dans une déclaration à la radio nationale.

Mais pour l’instant, il n’est pas possible de déterminer avec exactitude le nombre de morts et de blessés. Durant les quelque trois heures qu’a duré le combat, les résidents locaux ont dû s’enfuir de leurs maisons et trouver refuge dans la brousse.

La dernière attaque date du 19 mai, dans le village de Yébi, non loin de la ville-garnison de Bosso. Le bilan provisoire faisait état de dix morts, dont deux tués par balle, quatre brûlés vifs et sept blessés dans les rangs des islamistes, selon les forces de l’ordre.

Bosso se trouve dans la région de Diffa, qui accueille de nombreux réfugiés et déplacés ayant fui les violences de Boko Haram. La région a été la cible de nombreuses attaques imputées à la secte islamiste.

Depuis février 2015, le Niger est en proie à d’incessants assauts du groupe rebelle dans le sud-ouest, proche du bastion des insurgés islamistes, au Nigeria.

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