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Côte d'Ivoire/Promesse de libéralisation des secteurs eau et électricité : réaction du FPI

Côte d'Ivoire/Promesse de libéralisation des secteurs eau et électricité : réaction du FPI

Côte d'Ivoire

Le FPI (Front populaire ivoirien, opposition), le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a réagi suite à la déclaration du président Alassane Ouattara. Ce dernier faisait part, dans sa déclaration du 1er mai dernier, de sa volonté de libéraliser les secteurs de l’eau et de l‘électricité en Côte d’Ivoire. Deux secteurs qui sont, depuis le début des années 1990, sous le monopole du géant français Bouygues.

C’est par la voix de son secrétaire général et porte-parole par intérim, Boubakar Koné, que le FPI a réagi, doutant de la sincérité d’Alassane Ouattara de créer la concurrence dans ces deux secteurs de poids. Pour M. Koné, ces promesses ne sont ni plus ni moins que de la « pure communication démagogique ».

Au cours d’une déclaration de presse à Abidjan, le secrétaire général de l’ex-parti présidentiel a martelé que :

Concernant les prétendues mesures annoncées par le chef de l’État, à savoir la suspension jusqu’à nouvel ordre du renouvellement du permis de conduire et la libéralisation des secteurs de l’électricité et de l’eau en Côte d’Ivoire dans le but de faire baisser leurs coûts, le FPI fait observer à l’opinion nationale et internationale que le contrat qui lie ces sociétés au régime Ouattara court jusqu’en 2020 et que ce régime a été installé à coups de bombes par ces mêmes puissances financières.

Le FPI pense que « le régime Ouattara, n’étant pas maître de lui-même, mais au service des puissances financières qui l’ont installé par la guerre, ne peut faire que des promesses qu’il ne tiendra pas, comme d’habitude, se contentant uniquement des effets d’annonce et de communication. »

A propos de la question relative aux prisonniers politiques, M. Koné répond comme suit :

Contrairement aux mensonges éhontés du régime qui, sans vergogne, annonce à la face du monde qu’il n’y a plus de détenus politiques en Côte d’Ivoire, il est à noter que depuis le 11 avril 2011, date de l’avènement du régime Ouattara, notre pays est devenu une vaste prison à ciel ouvert. Cela est su et documenté par les organisations nationales et internationales des droits de l’Homme.

Toujours à propos des prisonniers politiques, le porte-parole du FPI ajoute qu’ « à ce jour, hormis les détenus portés disparus et les détenus dans des sites privés, le FPI a en sa possession la liste de 250 détenus politiques civils et militaires. »

Boubakar Koné a conclu sa déclaration de presse, invitant les Ivoiriens à la vigilance et à la mobilisation.

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