Tchad
Amnesty International et la Ligue tchadienne des droits de l’homme s’inquiètent du sort d’une vingtaine de militaires et policiers tchadiens portés disparus depuis la présidentielle du 10 avril dernier.
Ces défenseurs des droits de l’homme demandent aux autorités l’ouverture d’une enquête indépendante sur ces cas de disparition et également sur de mauvais traitements qu’auraient subis d’autres soldats pour avoir refusé de voter le candidat du parti au pouvoir, Idriss Déby Itno.
Les autorités ont démenti ces informations soulignant que quatre des présumés disparus ont été présentés à la télévision nationale. Mais les ONG s’inquiètent toujours, les familles seraient sans nouvelles de leurs parents.
Par ailleurs, le communiqué ajoute que “ceux qui ne se sont pas soumis à ces injonctions ont été soit bastonnés publiquement, soit placés en détention dans une cellule durant plusieurs heures”.
Pour le chef de file de l’opposition, Saleh Kebzabo, il s’agirait en fait d’une soixantaine de soldats disparus. Il déplore la disparition des opposants depuis la réélection d’Idriss Déby Itno pour son cinquième mandat.
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