Syrie
La situation est catastrophique à Alep, et la chaîne de secours tout entière risque d‘être rompue.
Jan Egeland, qui dirige le groupe de travail humanitaire sur la Syrie tire la sonnette d’alarme depuis Genève au lendemain du bombardement de l’hopital Al-Quds.
Selon Jan Egeland, “enormément de vies sont en jeu. Il y a tellement de travailleurs humanitaires et de secouristes qui se font bombarder, tuer, mutiler en ce moment même, que ce qui maintient en vie des millions de gens est à présent en danger”.
Pour le porte-parole du département d‘État américain, John Kirby, l’aviation syrienne est responsable du bombardement de l’hôpital.
“Les détails et les circonstances de l’attaque continuent de nous parvenir, mais elle porte clairement les traits de frappes menées par le régime par le passé contre des installations de soins et contre les premiers secours”, a affirmé John Kirby.
L’ONG Médecins Sans Frontières, qui soutenait l’hôpital, s’est dit révoltée par la destruction du premier centre pédiatrique de la région.
“La principale ressource des gens, des femmes qui allaient accoucher, des enfants malades n’existe plus.
Il y a d’autres structures médicales, mais celle-ci était un point central d’Alep, et les 250.000 habitants qui sont pris au piège devront trouver des alternatives, mais elles ne seront pas aussi bonnes que ce qui a été détruit la nuit dernière”, a déclaré Sam Taylor, coordonnateur des communications pour Médecins Sans Frontières en Syrie.
14 patients et 3 médecins sont morts dans l’attaque selon l’ONG. L’Observatoire syrien des droits de l’homme confirme la mort du dernier pédiatre de la ville.
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