Zimbabwe
La capitale zimbabwéenne du fait d’une forte population voit ses lieux d’enterrement envahis par des familles à la recherche d’espace.
Harare, la capitale du Zimbabwe fait face à une pénurie d’espaces disponibles pour des constructions. Et malgré les interdictions des autorités municipales, des maisons ont été construites par des personnes en quête d’un terrain aux alentours de cimetières.
Trévor, un habitant de cette ville :
Nous n’avons d’autre choix que de vivre dans les cimetières. Parce que nous ne savons pas où aller, nous ne partirons que quand ils nous auront fourni un endroit où rester.
Chipo, une femme vivant à Harare :
Certaines des personnes qui vivent dans ces cimetières le font pour que le gouvernement soit sous pression et accède à leur demande.
Avec près de 4 millions d’habitants, Harare fait partie des villes les plus peuplées du continent. Pourtant, elle n’a été conçue au départ que pour accueillir près de 400 000 personnes.
Les autorités ont prévenu de destruction des maisons concernées. Motif : c’est illégal et contre la culture africaine.
Michael Chideme, porte-parole de la municipalité d’Harare :
Si un terrain est prévu pour être un cimetière, il doit être utilisé strictement pour cela. Nous avons des espaces prévus pour bâtir, donc personne ne devrait logiquement occuper des cimetières.
Il y a deux mois, des maisons construites dans la périphérie de l’Aéroport International d’Harare ont été démolies par la municipalité.
En 2005, une campagne lancée par le gouvernement pour faire disparaître les taudis a conduit près de 700 000 personnes à devenir des sans-abris.
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