Algérie
Selon le gouvernement, l’Algérie a enregistré l’année passée une croissance de 3,9% contre 3,8% l’année précédente. Ceci grâce à une hausse de la production du secteur agricole.
Cette croissance est légèrement supérieure aux prévisions faites par les autorités et le Fonds monétaire international.
En outre, selon l’Office national des statistiques, l’on a à nouveau enregistré une croissance positive l’an dernier, de 0,4% dans le secteur du pétrole et du gaz après une contraction de 0,6% en 2014.
L’on note par ailleurs une déccélération de la croissance hors hydrocarbures à 5,5% contre 5,6% en 2014, ce en dépit d’une augmentation de la production agricole d’environ 7,6%.
Depuis la chute des prix du pétrole en 2014, l’Algérie tente de diversifier son économie mais elle reste fortement dépendante des hydrocarbures, qui représentent 60% du budget de l’Etat et 95% des exportations du pays.
Cette dégringolade des recettes pétrolières a eu pour conséquence de creuser le déficit commercial qui a atteint 5,6 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros) au premier trimestre 2016 contre 3,4 au premier trimestre 2015 (trois milliards d’euros).
L’Algérie qui a dû renoncer ces derniers mois à de nombreux projets d’infrastructures envisage désormais de s’endetter sur le marché international après avoir épongé totalement sa dette externe datant des années 1990.
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Arrêt sur images du 28 mars 2024