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Libye : retour de la mission d'appui de l'ONU, avant un vote crucial

Libye

La mission d’appui de l’ONU (UNSMIL) est de retour en Libye après deux ans d’absence causée par des violences. L’annonce a été faite dimanche par Martin Kobler, l‘émissaire des Nations unies pour la Libye.

Le personnel de la mission d’appui de l’ONU travaillera désormais en Libye cinq jours par semaine, comme l’a annoncé l‘émissaire des Nations unies pour la Libye. Martin Kobler s’est exprimé au cours d’une conférence de presse dans la capitale libyenne. “Celle-ci n’est pas une visite aujourd’hui. Je ne visite plus Tripoli, j’y travaille. L’Onu est de retour à Tripoli. Nous serons ici tous les jours pour travailler avec vous pour le bien de la Libye”, a-t-il déclaré.

Ce retour a lieu à la veille d’un vote crucial du Parlement libyen sur le nouveau gouvernement d’union nationale que soutient l’ONU et que la communauté internationale espère voir renforcer la lutte contre les djihadistes du groupe État islamique (EI).

Le gouvernement d’union nationale en Libye doit prendre lundi, le contrôle de ses premiers ministères (Affaires sociales, Jeunesse et Sports, Habitat et Travaux publics), quelle que soit l’issue de la réunion du Parlement de Tobrouk qui se réunit également lundi pour décider d’accorder ou non sa confiance au nouvel exécutif d’union du Premier ministre Fayez al-Sarraj. Un vote crucial pour “consacrer la légitimité de Fayez al-Sarraj, dans ce pays miné par les violences”, a annoncé son vice-Premier ministre désigné Ahmed Meitig. “Plus de six sièges de ministères sont prêts. Trois d’entre eux seront remis demain. Ce sera un transfert administratif”, a-t-il ajouté.

Arrivé le 30 mars à Tripoli par la mer, Fayez al-Sarraj a pris ses quartiers dans la base navale de la capitale. Il a rallié le soutien d’acteurs économiques clés comme la compagnie nationale pétrolière et la Banque centrale ainsi que celui d’une partie des autorités de Tripoli.

Mais, il doit encore asseoir son pouvoir sur la totalité du territoire libyen et surmonter un obstacle majeur, à savoir le refus du gouvernement parallèle – basé dans l’est du pays et qui était jusqu’alors reconnu par la communauté internationale – de lui céder le pouvoir avant le vote de confiance.

Issu d’un accord politique signé au Maroc fin 2015 sous l‘égide de l’ONU, le gouvernement d’union s‘était autoproclamé en fonction le 12 mars sur la base d’un communiqué d’une centaine de parlementaires (sur 198), mais un vote de confiance consacrerait sa légitimité.

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