L'art africain moderne exposé à Dubaï

La foire annuelle Dubai Art, qui est considérée comme l’un des plus grands événements d’art contemporain dans la région du Moyen-Orient vient de s’achever aux Émirats arabes unis.

Cette année plus de 40 pays et 92 galeries du monde entier ont pris part à ce rendez-vous, et malgré l’absence de galeries africaines, l’art africain moderne était bien représenté avec des œuvres d’une dizaine d’artistes.

La fondation Nubuke du Ghana, seul représentant d’Afrique subsaharienne, était très heureuse de se fondre dans le décor.

“ Pour la première fois, on ne vous colle pas une étiquette d’Africain. Parce que nous sommes tous ici logés à la même enseigne. Il faut effectivement demander à la galerie pour être en mesure de savoir d’où ils viennent. Ce n’est pas comme un endroit où ils vous cataloguent comme venant de l’Afrique, a déclaré Kofi Setordji, directeur artistique de la fondation Nubuke.

Dix-sept œuvres d’artistes africains étaient exposées et signées de Geoffrey Mukasa d’Ouganda, de Soly Cissé du Sénégal, ou d’Abdoulaye Glover du Ghana, entre autres.

La fondation entendait vendre la diversité de l’art africain, faite de peinture traditionnelle, de photographie, de vidéo et d’art sonore.

“Cette année, nous espérons que l’introduction de deux artistes ghanéens permettra également une entrée dans la région, pour les ventes également. Mais je suis un peu inquiète à cause de tous les problèmes économiques mondiaux avec la baisse du prix du pétrole, beaucoup d‘événements au Moyen-Orient ont été mis en attente”, affirme confuse Odile Tevie, directrice de la Fondation Nubuke.

Ces dernières années, l’art africain a attiré l’attention des musées et des collectionneurs privés favorisant l’augmentation des prix, et certains craignent que ce ralentissement économique ne freine les ventes,