Haïti
Les rues de Port-au-Prince sont à nouveau le théâtre des revendications populaires. Les manifestants refusent au parlement le droit de désigner le président par intérim.
De nombreux manifestants sont à nouveau descendus ce jeudi (11 février) dans les rues de Port-au-Prince la capitale haïtienne.
Ils contestent au parlement le droit de désigner le président par intérim, comme le prévoit l’accord de sortie de crise et exigent que leur avis soit pris en compte dans ce processus.
“Cet accord ne répond pas à nos attentes. Il partage le pouvoir comme un gâteau, tout en mettant de côté les projets sociaux mentionnés dans les déclarations originales”, a indiqué Amos Toussaint, l’un des manifestants.
Selon l’ancien député Arnel Belizaire, “la dissolution du parlement ne devrait pas être exclue”, si la volonté du peuple n’est pas prise en compte.
Jude Celestin et sept autres leaders de l’opposition ont également rejeté cet accord de sortie de crise haïtien, prétextant que le parlement actuel n’a aucune légitimité.
Ce regain de tensions à Haïti pourrait occasionner un nouveau report du second tour de la présidentielle prévu le 24 avril prochain. Un scrutin qui permettra d‘élire le successeur de Michel Martelly dont le mandat a pris fin le 7 février dernier.
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