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Obama n'est pas contre l'envoi de troupes en Libye

Obama n'est pas contre l'envoi de troupes en Libye

Libye

L’administration du président Barack Obama enverra des troupes au sol en Libye pour frapper l’Etat islamique si cela est nécessaire.

Face à l’avancée de Daech sur le territoire libyen, les Etats-Unis n’occultent pas l’hypothèse d’un envoi des troupes américaines au sol, pour lutter contre la menace terroriste. Le président américain n’a pas encore acté d‘éventuelles frappes contre l’EI en Libye, mais le porte-parole de la Maison-Blanche a déclaré que les USA prendraient de façon unilatérale la décision de protéger le peuple américain si cela nécessitait des frappes au sol en Libye pour combattre Daech.

C’est une affirmation presque contraire à ce que brandit la communauté internationale à savoir privilégier une solution politique avant toute intervention militaire. Réunie à Rome mardi, la coalition internationale formée pour combattre l’EI a dit ne pas être militairement prête sur le terrain. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a encouragé la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye. Selon lui, cette transition politique pourrait empêcher l’Etat islamique de prendre le contrôle du pays. Un avis partagé par ses homologues présents. “Ce qui est vrai, c’est que nous sommes préoccupés par la montée de l’EI en Libye, et c’est pourquoi il faut pousser à la formation d’un gouvernement d’union nationale”, a insisté pour sa part Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères à cette réunion. Tous les 23 représentants de la coalition contre les djihadistes semblent s’accorder sur la formation d’un gouvernement d’union nationale pour étouffer l’EI en Libye. Le temps est compté en Libye, ont estimé les membres de la coalition, pour autant, ils rechignent à intervenir d’urgence sur le terrain.

Le gouvernement de 32 membres formé le 25 janvier a été rejeté par le Parlement. Le Premier ministre désigné, Fayez el-Sarraj devra proposer cette semaine un gouvernement qui sera accepté. Une fois ce gouvernement en place, la nature de l’intervention occidentale reste encore à préciser.

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