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Nigeria : cinq étrangers retenus en otage après l'attaque de leur bateau

Nigeria : cinq étrangers retenus en otage après l'attaque de leur bateau

Nigéria

Deux Philippins, deux Russes et un Géorgien sont actuellement aux mains de ravisseurs après que ceux-ci aient attaqué leur bateau, le Leon Dias, le 29 janvier au large du Nigeria. Pour l’heure, on ne sait pas grand-chose sur les auteurs de cette prise d’otages.

Le Leon Dias, un chimiquier, a été la cible d’une attaque le 29 janvier dernier au large de Brass, une région pétrolière dans le sud du Nigeria. Les ravisseurs – dont l’identité reste encore à préciser – ont emporté avec eux cinq étrangers : deux Philippins, deux Russes et un Géorgien. Quelque temps après cette attaque, un ancien militant séparatiste connu sous le nom de “General Ben” s’est empressé de revendiquer cet acte, exigeant par la même occasion la libération du leader indépendantiste biafrais Nnamdi Kanu. Ce dernier est détenu depuis octobre et est dans l’attente d’un procès pour “trahison”.

Une revendication qui est loin de convaincre les experts qui estiment que ce genre d’attaque dans le Sud pétrolier est plutôt le fait de militants du delta du Niger. Ceux-ci réclament une meilleure distribution des revenus du pétrole. “Il est très probable que l’attaque du Leon Dias ait été menée par d’anciens militants du Delta du Niger. Il est vraiment très peu probable que ceux-ci soient en lien avec les séparatistes biafrais”, a déclaré à l’AFP Dirk Steffen, spécialiste des attaques maritimes pour l’entreprise danoise Risk Intelligence.

Madu Uchenna, du Mouvement pour l’actualisation de l’Etat souverain du Biafra (MASOB) va dans le même sens et nie toute implication des militants biafrais dans ce rapt. “Nous ne sommes pas des criminels qui prennent les gens en otage pour une raison ou une autre”, a-t-il affirmé.

Le Leon Dias se trouve actuellement dans les eaux béninoises sous la surveillance de la marine du Benin, comme l’a confié le Commodore Kabir Aliyu, porte-parole de la marine nigériane.

Toutefois, il faudra attendre encore deux à quatre semaines avant l’aboutissement des négociations sur la rançon pour la libération des otages, a conclu M. Steffen.

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