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Somalie : première hypothèse sur l'explosion à bord de l'Airbus 321

Somalie : première hypothèse sur l'explosion à bord de l'Airbus 321

Somalie

Selon les déclarations du pilote de l’avion de ligne somalien Vladimir Vodopivec, l’explosion qui a troué le fuselage de l’avion et qui l’a contraint mardi à un atterrissage d’urgence à Mogadiscio a potentiellement été causée par un engin explosif embarqué à bord.

L’Airbus A321 avait 74 passagers à bord et se rendait à Djibouti. Quelques minutes après son décollage de l’aéroport de Mogadiscio, il a atterri avec un trou dans le fuselage. Deux passagers ont été légèrement blessés, selon la police.

Vladimir Vodopivec a précisé que l’explosion n’avait pas endommagé le système de navigation et que, en dépit d’une perte de pressurisation de la cabine, il était parvenu à ramener l’appareil à bon port.

Des images prises dans la cabine et postées sur les réseaux sociaux montrent les masques à oxygène qui pendent du plafond, et des passagers, visages fermés, prenant des photos depuis la partie arrière de la cabine où ils ont été regroupés.

La cause de l’explosion, qui a provoqué un début d’incendie, n’a pas encore été déterminée et une enquête est en cours, a précisé Mohamed Ise, un officier de police somalien.

De son côté, un responsable de l’aéroport Abdiwahab Hassan a témoigné que “les passagers étaient terrifiés”.

L’aéroport de Mogadiscio est devenue une forteresse depuis que s’est installée juste à côté, la principale base de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Forte de 22.000 hommes, l’Amisom aide le fragile gouvernement somalien dans sa lutte contre les islamistes radicaux Shebab, affiliés à Al-Qaïda.

Les Shebab, chassés depuis mi-2011 de Mogadiscio, puis de leurs principaux bastions du centre et du sud de la Somalie, contrôlent toujours de larges zones rurales, d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides. Parfois dans la capitale somalienne, les terroristes attaquent les symboles du gouvernement ou les hommes de l’Amisom.

En janvier, ils ont infligé un sanglant revers au contingent kényan de la force africaine en attaquant une base dans le sud-ouest de la Somalie.

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