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Congo-Brazzaville : le nombre de candidats à la présidentielle du 20 mars augmente

Congo-Brazzaville : le nombre de candidats à la présidentielle du 20 mars augmente

Congo

Trois nouvelles candidatures viennent d‘être enregistrées en vue de la présidentielle congolaise du 20 mars prochain.

Au Congo-Brazzaville, après le candidat indépendant Joseph Kignoumbi Kia Mboungou et le président sortant Denis Sassou-Nguesso investi par son parti, trois nouvelles candidatures ont été enregistrées. Il s’agit de l’ancien ministre André Okombi Salissa, d’Anguios Nganguia Engambé, candidat malheureux en 2009 et de Pascal Tsaty Mabiala.

André Okombi Salissa, ministre de façon ininterrompue dans tous les gouvernements du Congo entre 1997 et 2012 est aujourd’hui passé à l’opposition. Ce sera la première fois qu’il se présente à l‘élection présidentielle. “Je vis actuellement le Congo comme une passion. C’est le Congo, son devenir, son destin qui sont à l’origine de mon engagement politique”, a-t-il déclaré.

Anguios Nganguia Engambé, inspecteur des douanes, la cinquantaine révolue, a été investi par sa formation, le Parti pour l’action de la République (PAR), au terme des primaires. Il a déjà été candidat en 2009.

Et enfin, Pascal Tsaty Mabiala, l’actuel premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), le parti de l’ancien président congolais Pascal Lissouba (1992-1997) qui a été absent de la course à la présidentielle en 2002 et 2009, est également candidat à la présidence.

A en croire les responsables des deux plateformes de l’opposition, le Frocad ( le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique ) et l’IDC (l’Initiative pour la démocratie au Congo), bien d’autres candidatures sont attendues. Objectif, faire obstacle à une éventuelle victoire de Denis Sassou-Nguesso, candidat désigné par les partis de la majorité.

L‘élection présidentielle se tiendra le 20 mars 2016, et non en juillet comme initialement prévue. Lors d’un discours prononcé devant le Parlement, le président Denis Sassou-Nguesso avait indiqué qu’elle aurait lieu au premier trimestre 2016. Cette annonce du président congolais avait été perçue par certains observateurs comme une stratégie politique pour faire oublier la nouvelle Constitution adoptée en octobre 2015 et qui avait provoqué des remous au sein de l’opposition et de la population.

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