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L'instabilité des places financières fait plonger les cours du pétrole

Chine

Une nouvelle fermeture précoce des bourses chinoises jeudi a fait vivre une journée tourmentée au marché mondial des matières premières.

La journée du 07 janvier confirme que les jours se suivent et se ressemblent sur les marchés financiers depuis le début de l’année. Après une autre séance catastrophique sur les deux places chinoises de Shanghai et de Shenzhen, la bourse de New-York (NYSE) a accusé son plus fort repli à l’ouverture depuis 1928 selon Reuters. Une reculade de 2,32 % pour le Dow Jones et de 3,03 % pour le Nasdaq. Les conséquences sur les cours mondiaux des principales matières premières ne se sont pas fait attendre. Le prix du baril de pétrole brut dont la tendance est à la baisse depuis plusieurs mois a été le premier à vaciller.

Le Brent de la mer du Nord qui fait office de référence en matière de brut a atteint les 33,48 dollars après avoir accusé une chute de 2,62 %. Cela n‘était plus arrivé depuis 12 ans. Le Baril du Light Sweet Crude (WTI) pour livraison en février n’a pas fait mieux avec un baril à 33 dollars sur le New-York Mercantile Exchange. Là aussi une première depuis 2008. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’ensemble des principales places financières nord-américaines, européennes et asiatiques ont terminé dans le rouge.
Si le pétrole tient lieu de baromètre de la santé des échanges mondiaux, d’autres matières premières telles que le cuivre et les céréales sont également affectées par les mauvaises performances des places financières chinoises. La tonne de cuivre s’est négociée jeudi à 4.430 dollars, au plus bas depuis mai 2009. Dans cette tourmente, seul l’or a connu une embellie en tant que valeur refuge. L’once a gagné 40 dollars pour se situer autour des 1.100 dollars.

euronews [Edition française] : Pétrole : le Brent s’aventure sous les 33 dollars. https://t.co/VfnscMItZL

— sdfcm_ensb (@BFSDFCM) 7 Janvier 2016

Les oscillations du prix du baril de pétrole brut en dessous de 35 dollars sont particulièrement préoccupantes pour les économies africaines qui dépendent directement de l’or noir. La plupart de ces pays ont vu leurs budgets nationaux être affectés par cette conjoncture défavorable qui semble ne pas être prête de s’arrêter.

La question est d’ailleurs sur la table de la directrice générale du Fonds monétaire international en visite jusqu’au 9 janvier au Cameroun. Christine Lagarde devrait en discuter aujourd’hui avec les ministres des Finances de la CEMAC, une communauté économique constituée de six pays dont l‘économie dépend étroitement des revenus pétroliers.

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