Liberté provisoire refusée à l'ex-Première dame Sylvia Bongo

La Première Dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba participe à la Coupe d’Afrique des Nations 2017.   -  
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Détention prolongée à la prison centrale de Libreville pour l'ex-Première dame Franco-gabonaise Sylvia Bongo .

Entendue par le juge d'instruction du tribunal spécial de Libreville, ce lundi 23 octobre, l'ancienne Première dame, Sylvia Bongo, n'a pas réussi à convaincre les juges. Placée sous un mandat de dépôt de 10 jours, ses avocats ont plaidé pour sa libération provisoire, mais n'ont pas obtenu gain de cause. Les magistrats de cette juridiction ont plutôt confirmé l'incarcération de la femme d'Ali Bongo qui avait été décrétée le 12 octobre dernier. Sylvia Bongo Valentin demeurera à la prison de Gros-Bouquet jusqu’à l’ouverture de son procès. Elle avait été inculpée notamment de blanchiment de capitaux et de faux et usage de faux le 28 septembre dernier.

L'ex-Première dame, âgée de 60 ans, est au cœur d'une vaste enquête sur de présumés détournements massifs d'argent public en compagnie de son fils Noureddin Bongo Valentin, déjà incarcéré, comme six de leurs proches ex-responsables du cabinet présidentiel, selon des sources judiciaires concordantes. Les militaires qui ont renversé Ali Bongo accusent son entourage d'avoir truqué sa réélection, soupçonnaient publiquement et l'ex-Première dame et Noureddin d'avoir manipulé l'ex-président souffrant des séquelles d'un grave accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018, et d'avoir été les véritables  dirigeants de facto du pays depuis cinq ans.

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