Soudan : les réformes sécuritaires bloquent la transition civile

Un étudiant soudanais brandit le drapeau national lors d'une manifestation devant le palais républicain à Khartoum, au Soudan, le lundi 5 septembre 2011.   -  
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Abd Raouf/AP2011

Les divergences politiques au sommet de l'Etat au Soudan menacent le processus vers la transition civile.

En principe, conformément à l'accord-cadre signé le 5 décembre 2022, les différentes parties devaient signer une déclaration politique le 1er avril suivi d'une constitution de transition le 6 avril et former un gouvernement le 11 avril.

Mais rien ne s'est produit comme prévu en raison de réticences notamment sur les modalités de l'intégration des Forces paramilitaires de soutien rapide dans l'armée régulière.

Les paramilitaires du général Mohamed ont selon des sources locales leur réintégration dans l'armée soudanaise, mais sous certaines conditions : ils souhaitent que les éléments islamistes soient retirés des effectifs que les officiers reçoivent une formation nécessaire avant leur intégration et enfin que le commandement conjoint soit présidé par le chef civil de la transition et non par le commandant en chef de l'armée.

Des exigences balayées du revers de la main par l'armée pour qui ses réformes de l'appareil sécuritaire devront prendre au minimum deux ans. Depuis, les deux camps se regardent en chien de faïence ce qui pourrait exacerber les tensions.

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