Europe-Afrique : resserrer des liens distendus [Business Africa]

Ronald Kato pour Business Africa   -  
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Cela fait près d'un an que les dirigeants européens et leurs homologues africains se sont réunis à Bruxelles pour un sommet présenté comme le début d'un "partenariat renouvelé" entre les deux continents.

La déclaration finale du sommet, baptisée "Vision commune pour 2030" , promettait notamment d'investir en Afrique 25 milliards de dollars par an au cours des sept prochaines années, 450 millions de vaccins anti-Covid et plus de 300 milliards de dollars dans l'énergie et les infrastructures.

Près d'un an plus tard, les dirigeants européens et leurs homologues africains peinent à avancer.  Bruxelles n'a pris aucune décision majeure en matière d'investissements ou d'infrastructures, deux sujets qui tiennent à cœur aux dirigeants africains.

La guerre en Ukraine a distrait l'Europe, et a même provoqué des tensions avec les pays africains qui ont choisi la neutralité.

Le sommet semble également avoir peu contribué à améliorer la confiance mutuelle. L'Europe n'étant toujours pas disposée à soutenir une renonciation aux brevets sur les vaccins, les doutes s'accroissent quant au sérieux de Bruxelles face aux ambitions de souveraineté sanitaire de l'Afrique.

Geert Laporte est un expert Europe-Afrique au Centre européen de gestion des politiques de développement. Il nous donne son point de vue sur la manière dont les deux continents peuvent faire progresser leurs relations complexes et souvent conflictuelles.

L'Éthiopie veut dévaluer sa monnaie

La pénurie de dollars en Éthiopie a mis à rude épreuve la monnaie locale, le birr , avec un écart important entre le taux de change officiel et celui du marché noir. 

Pour y remédier, la banque centrale envisage de dévaluer la monnaie. Une  mesure nécessaire pour permettre à Addis-Abeba d'obtenir le soutien du FMI et de stimuler les exportations.

Davos 2023 : les économistes mettent en garde contre la récession

Une majorité d'économistes  des secteurs privé et public sollicités au Forum économique mondial (WEF) s'attendent à une récession mondiale en 2023.

Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les économies africaines qui luttent déjà pour se remettre du stress de la pandémie.                                                                              

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