HRW alerte sur la violation des droits humains dans les zones de conflit

Après la publication de son rapport 2022, HRW a appelé l'UA et les mécanismes sous-régionaux à assurer un suivi sur les droits de l’homme dans les zones de conflits.   -  
Copyright © africanews
cleared

Human Rights Watch (HRW) a appelé l'Union africaine (UA) et les mécanismes sous-régionaux à assurer un suivi sur les droits de l’homme dans les zones de conflit.

Selon le rapport annuel de l’organisme publié jeudi, les forces gouvernementales ou des groupes armés non étatiques ont été impliqués dans des abus contre des civils dans au moins 15 conflits armés, notamment en République démocratique du Congo, au Cameroun, ou encore en Éthiopie.

"Certaines des violations des droits de l'homme les plus flagrantes continuent de se multiplier dans le contexte des conflits. Les civils ont continué de subir le poids du conflit armé, de la violence communautaire, des troubles politiques et sociaux, ainsi que de la répression gouvernementale contre les voix critiques et indépendantes dans plusieurs pays africains." a dit Mausi Segun, directrice Afrique à Human Rights Watch.

L'organisation Human Rights Watch, plaide notamment que l’intense mobilisation internationale pour défendre les droits humains en Ukraine depuis l'invasion russe devrait être dupliquée dans d'autres pays où ces droits sont violés.

"Il y a eu un sommet extraordinaire de l'UA sur les coups d'État anticonstitutionnels en mai de l'année dernière où l'Union africaine a condamné le terrorisme, l'extrémisme violent et toutes les formes de changements anticonstitutionnels de gouvernement ; nous appelons l'Union africaine et ses mécanismes à mettre également les droits, la justice et la responsabilité au cœur de ses différents processus et décisions." a déclaré Carine Kaneza Nantulya, directrice adjointe Afrique à Human Rights Watch. 

Les 700 pages documentées du rapport annuel de Human Right Watch font référence à la dénonciation des atteintes aux droits de l’homme commises en 2022 dans le monde.

L’organisation appelle notamment la communauté internationale à "continuer de pousser" pour que les responsables des exactions commises dans la région du Tigré en Ethiopie rendent des comptes.

À découvrir également

Voir sur Africanews
>