Nigeria : au moins 13 personnes otages après l'attaque d'une mosquée

La police antiterroriste et la police régulière, dans le nord du Nigeria, le 14 février 2019   -  
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Au moins 13 personnes sont retenues comme otages par des hommes armés ayant attaqué la mosquée dans laquelle ils étaient réunis pour prier dans l'Etat de Katsina, dans le nord-ouest du Nigeria, a annoncé dimanche la police.

Samedi, tard dans la soirée, des hommes armés "ont attaqué la mosquée du village de Maigamji [dans le district de Funtua, NDLR] et ont enlevé 19 fidèles après avoir tiré et blessé l'imam et un autre fidèle" pendant la prière du soir, a déclaré Gambo Isah, porte-parole de la police de l'État de Katsina.

"Nos hommes se sont lancés à la poursuite des bandits et ont réussi à sauver six des fidèles des mains de leurs ravisseurs tandis que des efforts sont en cours pour libérer les 13 autres" , a-t-il ajouté.

Les deux personnes blessées reçoivent des soins dans un hôpital, a précisé le porte-parole.

Des gangs criminels connus localement sous le nom de "bandits" opèrent dans le nord-ouest et le centre du Nigeria , où ils terrorisent la population, attaquent et pillent des villages, tuant de nombreux habitants.

Enlèvements contre rançons

Ces bandes armées pratiquent également de nombreux enlèvements contre rançons mais visent rarement les lieux de culte, ciblant davantage les établissements scolaires ou les voyageurs sur les routes.

Les otages sont généralement relâchés après le paiement d’une rançon aux gangs qui trouvent refuge dans la vaste forêt de Rugu , à cheval sur les États de Zamfara , Niger , Katsina et Kaduna .

En novembre, 15 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors de multiples attaques menées par des bandits contre des villages de l'État voisin de Kaduna, selon les autorités.

Le président Muhammadu Buhari est sous le feu des critiques après deux mandats marqués notamment par la montée de l'insécurité, à deux mois et demi de l'élection présidentielle à laquelle il ne se représentera pas, en accord avec la Constitution.

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