L'architecture traditionnelle marocaine en danger

Les Kasbah marocaines sont en danger comme ici la Kasbah Ait-Ben-Haddou   -  
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AFP

Au sud des montagnes du Haut Atlas, au Maroc se trouvent des Ksar, villages pittoresques fortifiés. Construits en terre, avec des tours, des balcons et plusieurs fenêtres. Ces châteaux attirent les touristes . Mais ces merveilles sont victimes de l’usure du temps. D’où la nécessité de leur rénovation.

À seulement 30 kilomètres de Ouarzazate , dans le sud du pays, se trouve le ksar d' Ait-Ben-Haddou .

"Ces bâtiments sont faits de matériaux frangibles (fragiles), donc ils ne sont pas assez résistants, quand il pleut, ils se fissurent et s’écroulent, c'est pourquoi nous devons les rénover. Le plus important, c'est d'encourager les gens à revenir vivre dans ces endroits, de favoriser le développement local et de faire des économies, par exemple en poussant les gens à ne pas aller dans les villes.", explique  Mohammed Oulkachire , spécialiste des Kasbahs et Ksars de Ouarzazate .

Dans l'oasis de Skoura se trouve encore un autre bâtiment fortifié : la Kasbah Amridil . Elle a été sauvée du déclin grâce à un programme de réhabilitation initié dans les années 1990.

"Vingt ans de rénovations ont été faites pour cette Kasbah. Une rehabilitation initiée au regard de sa détorioration, alors grâce aux familles propriétaires et aussi aux touristes qui la visitent toujours, cette Kasbah a aussi aidé à la rénovation d'une autre. Tout cela a été possible parce que la Kasbah figurait sur le bille t de 50 Dh (5 $), elle est célèbre.", explique  Nasser Mohammed Mekki , gérant de la Kasbah Amridil.

Plusieurs autres n’ont pas eu cette chance. La Kasbah Talmesla , connue sous le nom de Kasbah des cigognes , par exemple n'a pas résisté à l'épreuve du temps.

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