Kenya : des safaris à dos de dromadaires pour promouvoir l'écotourisme

L'entreprise Bobong safaris propose des balades à dos de dromadaire   -  
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Une ballade sur le dos d’un dromadaire en plein cœur de la vallée du Rift au Kenya. L’idée peut paraître surprenante. Car en général, les safaris se font à bord de gros véhicules tout-terrain. Mais cette méthode originale plaît à ces touristes britanniques soucieux de l’environnement, et leur donne un regard complètement différent sur les paysages.

" J’ai choisi cette méthode d'éco-tourisme plutôt que d'autres options comme les véhicules électriques, les vélos électriques. Car même si un véhicule électrique, c'est bien et que nous avançons et que nous essayons de nous éloigner des moteurs diesel, c'est quand même un véhicule, et donc vous laissez toujours une empreinte, vous laissez toujours des traces", explique Adrien Allan, touriste en vacance avec sa famille.

Ce mode de transport permet aussi de se rendre dans des lieux difficiles d’accès, et de se rapprocher encore plus près de certains animaux comme ces girafes. Et pas la peine de voyager léger, les chameaux peuvent transporter jusqu'à 200 kilos de bagages. Pour l’entreprise qui propose ces safaris, le principal avantage est le faible impact environnemental.

"Le chameau est très doué pour manger des espèces envahissantes, ce qui aide l'environnement. Et ils ne laissent aucune empreinte lorsque vous marchez avec eux et ils transportent tout ce dont vous avez besoin pendant votre voyage. Ils ne boivent pas beaucoup d'eau donc ils peuvent passer jusqu'à cinq jours sans avoir besoin de boire", explique Amanda Perrett, qui gère l'entreprise Bobong Safaris.

Pour l’instant, cette entreprise est la seule à proposer cette expérience inédite, mais elle espère que ce mode de de transport va se développer pour le bien de l’environnement.

"Cela rapproche la nature de nous et nous rapproche d’elle. Plus vous êtes proche de la nature, plus vous la comprenez, plus elle vous plaira et moins vous n'aurez de risque de la détruire, et plus vous vous rendrez compte que la pollution nuit à l'environnement", explique Henry Ole Sanoi, conservationniste.

La préservation des parcs est aussi au cœur de leurs préoccupations, car elle garantit que certaines espèces ne disparaîtront pas et que les générations futures pourront également profiter des safaris, peut-être à dos de dromadaire.

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