Abdelaziz Bouteflika repose au cimetière des "héros" à Alger

Des Algériens déposent des roses sur la tombe de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika lors de ses funérailles au cimetière d'El-Alia, dans la capitale Alger, le 19 septembr   -  
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Abdelaziz Bouteflika repose depuis dimanche pour l’éternité au cimetière des héros de l’indépendance à Alger, la capitale algérienne.

L’ancien président décédé deux jours plutôt à l’âge de 84 ans, n’as pas eu droit aux funérailles en grande pompe. Mais son action à la tête de son pays a été saluée par une partie de ses compatriotes.

" Je suis venu pour notre président Abdelaziz Bouteflika, il gouvernait le pays, nous avons voté pour lui, de manière légitime, c'était un ancien combattant de la révolution au sein du FLN ’’, a souligné Abdelkader , un algérien dans la quarantaine.

Seuls trois jours de deuil ont été décrétés par les autorités pour saluer la mémoire de l’ex-chef de l’Etat.

" Franchement, j'ai mieux à faire que de suivre les funérailles d'un président qui a laissé le pays dans un état lamentable ", a déclaré Fares , retraité du secteur financier, à Alger , la capitale.

Sentiment mitigé donc pour celui qui aura tenu pendant 20 ans le gouvernail de son pays. " Nous n'avons pas oublié les 20 ans que nous avons passés avec lui, il était un symbole de l'Algérie, il a construit l'Algérie, il a pensé aux handicapés, aux enfants dans les écoles, il leur a donné des repas, de l'argent, il a pensé aux droits de l'homme. ", explique Yaakoub , jeune chômeur algérien.

Beaucoup reconnaissent en effet, son offre d'amnistie aux militants islamistes. Geste ayant contribué à mettre fin à une guerre civile de dix ans dans le pays.

" Il est considéré comme notre deuxième père, pour tous les Algériens, en 1999, il y a eu des massacres, beaucoup de sang a coulé, mais il a consacré sa vie à apporter la paix et la sécurité en Algérie .", affirme Rokia, membre de l'Assemblée populaire communale.

Une vie qui aura connu deux tournants majeurs : un accident vasculaire cérébral qui l’obligea à diriger son pays en fauteuil roulant puis une démission au forceps provoquée par sa volonté de briguer un cinquième mandat en 2019.

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