Décès de Nkurunziza : le Burundi en quête d'une transition

Qui succédera à Pierrre Nkurunziza ? Cette question taraude les esprits au Burundi.

Décédé à quelques semaines de la fin de son mandat, la transition politique inquiète le Conseil des ministres.

Lors d’une reunion tenue jeudi au palais présidentiel de la capitale Bujumbura, le gouvernement a demandé à la cour constitutionnelle de définir la marche à suivre après la mort du président Pierre Nkurunziza.

Le Conseil a notamment “saisi la Cour constitutionnelle pour qu’elle constate la vacance de poste présidentiel”, a déclaré un conseiller à la présidence.

Selon la Constitution de 2018, en cas de vacance de poste définitive de la présidence, l’intérim est censé être assuré par le président de l’Assemblée nationale, poste actuellement occupé par Pascal Nyabenda.

Un comité de crise constitué essentiellement de généraux issus du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD ), le parti au pouvoir, est notamment chargé d’organiser l’après-Nkurunziza sur le plan institutionnel, a indiqué une source.

Avec un président déjà élu, le pouvoir penche pour accélérer son investiture sans passer par la case intérim”, a ajouté la même source.

Monsieur Nkurunziza, au pouvoir depuis 15 ans, devait achever son mandat le 20 août et passer le témoin au général Évariste Ndayishimiye, son dauphin vainqueur proclamé de la présidentielle du 20 mai.

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