Congo - leadership : les femmes appelées à s'imposer d'avantage [Grand Angle]

Elles sont entrepreneures, commerçantes, chefs d’entreprise. Venues du Rwanda, de la république démocratique du Congo, et du Gabon.

Des références, des exemples ; elles ont été appellées à raconter leurs différentes expériences dans le milieu du leadership.

Adriana Talansi, Sivi Malukisa ou encore Daphnée Mayet, c’est un parcours semé d’embuches et de combats qui a été raconté lors de la 3e édition du Biashara networking à Pointe-noire au Congo. Pas toujours facile dans un milieu concurrentiel.

‘‘En étant moi-même, en étant une femme qui travaille, une femme qui sait ce qu’elle veut faire. Je suis dans une société que j’ai créée dont je suis le seul investisseur. Mais dans nos autres sociétés, je suis associée à des hommes. C’est vrai que parfois il y a des challenges, essayer de s’imposer, d’imposer ses qualités. Je suis la plus jeune et la seule femme. Effectivement parfois ça peut être pénible. Il y a tellement des apprioris : la femme est faible, il faut là protéger…La femme elle a besoin qu’on réfléchisse pour elle et qu’on lui dise ce qu’il faut faire. Tout ce qu’il faut faire c’est…Comme le thème du panel le disait, s’imposer mais en douceur. S’imposer par les idées.’‘ Raconte Sivi Malukisa, P-DG de manitech Congo.

Avec 27 % de femmes entrepreuneures, l’Afrique détient le record du monde de l’entrepreneuriat féminin, selon les derniers chiffres publiés par l’Organisation de solidarité internationale Women in Africa. Elles représentent la moitié de la population africaine et produisent 62 % des biens économiques,
 pour seulement 8,5 % de salariées.

Selon elles, l’Afrique attire et fascine. Pour la créatrice de mode Adriana Talansi, le continent, véritable source de richesses inspire à l‘échelle mondiale, notamment dans le domaine de la mode.

‘‘Je pense que la mode africaine à été vraiment inspiré de chez nous, je vous assure surtout quand j’ai fait l’exposition de Dior, j’ai vu John Galliano s’est inspiré de nous. J’ai vu des colliers Masaï-mara, et aujourd’hui Dolce Gabbana pour sa collection 2020 c’est en Raphia. Je pense qu’aujourd’hui l’Africain a compris l’importance de consommer africain. ‘’ Ajoute Adriana Talansi, créatrice de mode et fondatrice de la marque Talansi.

Aller plus loin dans leur entreprise, ces femmes féministes ne cache pas des ambitions d‘étendre leurs activités à des domaines plus variés, complexe qui représentent aujourd’hui encore, un énorme challenge.

On remarque tout de même, une nette amélioration de l’accès des femmes aux postes de responsabilité . Mais le problème de l’accès aux financements reste gageure.

Le cerveau, n’a pas de sexe. Il est pareil chez les hommes et chez les femmes. Il faut juste donner la meilleure idée et la meilleure stratégie. Et ça passe généralement . À ce moment-là, il n’est plus question d’homme ou de femmes lorsqu’on parle de compétences.
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