Kenya : entrée en vigueur d'une nouvelle taxe sur les communications mobiles

Depuis ce jeudi 18 octobre, nombre de consommateurs kényans ont commencé à voir grimper leurs factures pour internet, SMS et autres appels mobiles. C’est que Safaricom, la plus grande entreprise de télécommunications du Kenya a revu ses prix à la hausse.

Cette augmentation est consécutive à l’approbation d’une série de nouvelles taxes gouvernementales contenues dans le projet de la loi des finances, prévoyant l’augmentation des prélèvements dans les secteurs clés de l‘économie. Parmi elles, une taxe de 10 à 15 % sur les services de voix, SMS et données, en plus de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicable à ce secteur, fixée à 16 %.

Ainsi, Safaricom – qui détient 30 millions des 45,5 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au Kenya – a révisé de 30 cents (0,0029 USD) les tarifs de ses appels vocaux et des données, et de 10 cents les SMS. Un prélèvement de 15 % sera en outre reflété sur ses forfaits Internet.

L’augmentation des taxes comme rempart ?

Le Kenya se met dès lors au diapason d’autres pays africains dont l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe qui ont introduit ou augmenté des taxes sur l’Internet mobile ou les services monétaires afin de générer des revenus. Bob Collymore, PDG de Safaricom, a déclaré que l’entreprise “regrettait l’impact” que ces taxes supplémentaires auraient sur leurs clients, mais également sur la pénétration d’internet et de la téléphonie mobile dans le pays.

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Toujours dans la lignée de l’augmentation des taxes au Kenya, le carburant, lui, devait connaître une imposition de 16 % avant qu’elle ne soit ramenée à 8 %, après une vive contestation des Kényans. Nairobi tente ainsi de se conformer aux exigences du Fonds monétaire international (FMI) en vue de réduire le déficit budgétaire. Mais pour l’heure, ces réformes ne rencontrent pas l’adhésion de la population qui estime que la solution est dans la lutte effective contre la corruption.

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