Les droits de l'homme bafoués au Burundi

Torture, assassinats ciblés, enlèvements et plus de 4000 arrestations arbitraires…le constat qui est fait sur l‘état des droits de l’homme au Burundi fait froid dans le dos.

A Bujumbura les autorités assurent pourtant que la sécurité est sous contrôle, mais pour l’ONG SOS Torture-Burundi, 2016 a été une année noire pour les droits de l’homme. Les responsables de ces violations? Des agents de l‘état. Les victimes ? Principalement des membres des partis d’oppositions.

Il y a quelques jours déjà l’ONU s‘était dite « troublée » par les cas de violation de tortures et d’enlèvements, sans pour autant imposer de sanctions, comme le réclamaient des ONG burundaises.

L’ONU a tout de même tenté en juillet dernier d’autoriser le déploiement de plus de 200 policiers pour surveiller la situation sécuritaire. Une décision bloquée par le gouvernement burundais.

Aujourd’hui la situation reste tendue et dans l’impasse. Les tentatives de dialogue avec l’opposition lancées en février dernier en Tanzanie n’ont pas abouti.

Et pour remettre de l’huile sur le feu, le président Pierre Nkurunziza, dont l‘élection contestée en juillet 2015 est à l’origine de la crise politique dans le pays, a récemment suggéré qu’il pourrait se représenter pour un quatrième mandat.
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