Limitation de la production pétrolière mondiale en vue

Le bout du tunnel pour les acteurs du secteur pétriolier pourrait être visible. En effet, l‘éventualité d’un accord de limitation de la production mondiale de pétrole parmi les pays producteurs fait en ce moment grimper les cours du brut sur les marchés européens.

La Russie est la deuxième exportatrice mondiale d’or noir, derrière l’Arabie Saoudite. La grande puissance de l’Est (la Russie) a laissé entendre qu’elle s’inscrirait dans cette dynamique de réduction de sa production de brut. Le président russe a affirmé sa confiance, déclarant qu’un tel accord sera trouvé le 30 novembre à Vienne, en Autriche. Vladimir Poutine s’exprimait à Lima, au Pérou, en marge du sommet de l’APEC.

“Nous sommes prêts à geler la production au niveau actuel. Nous ne voyons aucun inconvénient à cela pour notre secteur de l‘énergie. Le ministre de l‘Énergie est en contact permanent avec les principales compagnies (pétrolières), et elles sont prêtes à travailler en ce sens”, a dit le chef du Kremlin.

Le but de cet accord est de limiter, sinon, diminuer la surproduction qui caractérise le secteur pétrolier depuis 2014. Ce qui permettrait de faire grimper les prix, qui connaissent des chutes vertigineuses du fait justement de la surproduction.

Mais certains pays producteurs de pétrole n’entendent pas s’inscrire dans une telle dynamique. Ce sont notamment l’Iran, l’Irak, le Nigeria et la Libye. L’un d’entre eux sort de plusieurs années de sanctions internationales (l’Iran), tandis que les trois autres sont frappés par des conflits armés.

Du coup, ces quatre pays ne se voient pas prendre part à la vision évoquée plus haut. A savoir, réduire leur quota de production de pétrole. Les analystes se veulent alors pessimistes : l’accord de l’OPEP en sera forcément affecté.
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