À la tribune de l'ONU, Rober Mugabe plaide pour la levée des sanctions contre le Zimbabwe

Sous le coup des sanctions économiques depuis 2002, le Zimbabwe s’est vu prorogé des mesures restrictives en février dernier par le Conseil de l’Union européenne. Des sanctions dont la levée a été plaidée par le président Robert Mugabe lors de son discours à la 71 e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Prenant la parole à la tribune des NationsUnies mercredi, le président du Zimbabwe a plaidé pour la levée des sanctions contre son pays.

Robert Mugabe défend son pays, qui a été placé sous embargo par l’Union européenne, alors qu’il exerçait selon lui, ‘‘son droit à la souveraineté’‘.

“Je réitère mon appel à la Grande-Bretagne, à l’Europe, aux États-Unis et à leurs alliés de lever les sanctions illégales et injustifiées contre mon pays et mon peuple. Laissez-nous être liés par nos engagements tels que stipulés par la charte des Nations Unies dans laquelle nous il est convenu d’abandonner les sanctions en faveur du dialogue.“ S’est exprimé Robert Mugabe.

‘‘Nous sommes collectivement punis pour avoir exercé le droit le plus fondamental inscrit dans la Charte des Nations Unies. Nous sommes punis pour avoir répondu et veillé aux intérêts élémentaires de notre peuple”, a-t-il ajouté.

À l’extérieur du siège, des dizaines de zimbabwéens vivants aux états-unis organisaient une manifestation, pour appeler à la démission du président Mugabe. D’autres à l’opposé, lui manifestaient leur soutien.

“Tout est difficile au pays, la police est brutale, la corruption est présente, pas de nourriture, encore moins de système éducatif, tout est difficile.’‘ Déclare une manifestante.

Accusé de (graves) violation des droits de l’Homme, le Zimbabwe est sous le coup de plusieurs sanctions économiques depuis février 2002. Des sanctions prorogées jusqu’au 20 février 2017 par le conseil de l’Union européenne.
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