RD Congo : les Nations unies dénoncent l'arrestation de 32 personnes

Les Nations unies sont montées au créneau mercredi pour dénoncer l’interpellation, ce mardi, de trente-deux personnes dans les villes de Kinshasa et Mbuji-Mayi, en République démocratique du Congo. José-Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme en RDC (BCNUDH), qui en a fait l’annonce, a précisé que onze de ces personnes étaient toujours maintenues en détention.

Sur les raisons de ces arrestations menées par la police et l’Agence nationale de renseignement (ANR), José-Maria Aranaz fait savoir que certaines avaient été justifiées par des “comportements contraires à une manifestation pacifique” qu’auraient affiché quelques personnes. Quant aux autres interpellations, il les qualifie d’“arbitraires”.

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Des arrestations qui sont survenues en marge de la journée “ville morte” organisée par le Rassemblement, la coalition de l’opposition politique réunie autour de l’opposant historique Étienne Tshisekedi. Cette frange de la classe politique congolaise voulait ainsi marquer une nouvelle fois sa récusation du facilitateur du dialogue national en RDC, l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo.

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Ce dialogue, dont les travaux préparatoires ont été ouverts le même mardi avec une partie de l’opposition et la majorité présidentielle, n’a toujours pas trouvé l’assentiment des membres du Rassemblement. Ils réclament entre autres exigences, la libération des prisonniers politiques et d’opinion.
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