RDC : l'ONU redoute des violences

Dans son dernier rapport, l’ONU met en garde contre un risque de recrudescence des violences en RDC du fait de l’incertitude politique quant à la tenue la présidentielle dans le pays, en novembre prochain.

Le secrétaire général de l’ONU se montre préoccupé par l’absence d’un dialogue politique constructif entre les différents acteurs du processus électoral. Ban Ki-moon s’inquiète en outre, du nombre croissant de violations des droits de l’homme dans le pays.

Les Casques bleus sont en train de concevoir des plans d’urgence en cas de violence généralisée.

Des équipes de surveillance des conditions politiques seront envoyées sur cinq nouveaux sites. En outre, la Monusco veut mettre en place des équipes mobiles, basées à Kinshasa, Goma et Lubumbashi, et qui pourront partir pour deux semaines dans les zones les plus sensibles.

Par ailleurs, la communauté internationale et l’Union africaine ont appelé le pays à relancer les pourparlers de paix avant la fin du mois de juillet.

Des représentants de l’UE, de l’ONU, de l’UA et de plusieurs organisations qualifient la situation de précaire. Ils ont appelé à un plus grand soutien au facilitateur de la crise dans le pays Edem Kodjo, dans la poursuite du dialogue national.

Des inquiétudes soulevées alors que la tenue de la présidentielle prévue en novembre est très peu probable selon le gouvernement qui évoque des problèmes logistiques.

Pour les opposants, un report de l‘élection présidentielle semble de plus en plus probable et ils y voient un moyen de maintenir Joseph Kabila au pouvoir.
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