Observer l'invisible

Observer l’invisible… les microscopes ont fait reculer les limites de ces observations. Il y a une dizaine d’années, l’utilisation de l’hélium et de ses qualités neutres ont permis aux recherches de faire un grand pas. Les chercheurs australiens de l’université de Newcastle au nord de Sydney viennent de produire leur propre engin.

Paul Dastoor est physicien à l’Université de Newcastle en Australie :

“Pour la première fois, nous avons été capables de voir, non seulement la typologie de la surface, mais aussi des indications sur ce qui compose cette surface. On commence à voir les différences en fonction du caractère chimique de cette surface.”

Les chercheurs disent pouvoir désormais observer des parasites, des bactéries ou des cultures cellulaires dans leur état originel.

“Des échantillons biologiques, tous ces échantillons qui sont délicats seraient endommagés sous des microscopes conventionnels”, a rajouté Paul Dastoor.

Le faisceau d’hélium est chimiquement, électriquement et magnétiquement neutre au contact de la surface des échantillons. On peut donc observer des contrastes chimiques sur des interfaces métal semi-conducteur.

Adam Fahy est lui aussi physicien à l’Université de Newcastle en Australie.

“Nous disposons désormais d’une résolution qui est similaire ou meilleure à tout autre technique disponible actuellement.”

La prochaine étape, consistera pour les chercheurs australiens à améliorer leur microscope en le rendant plus petit tout en pouvant établir des images en trois dimensions.
Voir sur Africanews
>