Le processus de paix au Soudan du Sud est en danger, estiment Festus Mogae, président de la Commission de surveillance et d‘évaluation.
Soudan du Sud : l'accord de paix est "menacé " selon les observateurs
L’incertitude sur la venue de Riek Machar dans la capitale Juba en est la principale raison. Le vice-président y est attendu pour prêter serment, gage des avancées de l’accord de paix d’août et qui, selon les observateurs, permettra de mettre fin à plus de deux années de guerre civile.
Attendu lundi, il a repoussé à deux reprises son arrivée. Pour le président Botswanais, c’est ce manque d’assurance sur la décision finale du vice-président qui constitue la source de l’inquiétude. Machar aurait demandé à venir avec 200 soldats et de l’armement supplémentaires et son porte-parole a relevé que des problèmes logistiques et climatiques étaient à l’origine de ce report.
Même si la rébellion affirme que le vice-président Riek Machar reste déterminé à œuvrer pour la paix, les observateurs, de même que le Conseil de sécurité et les États-Unis, restent dubitatifs sur la survie de l’accord de paix.