Le FMI appelle à la relance de l'économie mondiale

La directrice générale du FMI (Fonds monétaire internationale) appelle à la relance de l‘économie mondiale, jugée trop faible selon l’institution financière mondiale. Les risques sur sa pérennité augmentent selon Christine Lagarde, qui a prévenu d’une croissance économique toujours fragile, lors d’un discours à l’université Goethe de Francfort.

Un discours au cours duquel la patronne du FMI a prévenu d’une croissance qui demeure très fragile, au vu de la courbe économique mondiale. Christine Lagarde a invité à la poursuite des politiques monétaires, à la lutte contre le chômage et surtout à l’amélioration de la formation des jeunes.

“Permettez-moi d‘être claire. Nous sommes en état d’alerte il y a eu une perte d‘élan de croissance. Toutefois, si les décideurs peuvent faire face aux défis et agir ensemble, les effets positifs sur la confiance mondiale – et l‘économie mondiale – seront considérables.”, a-t-elle déclaré.

Des remarques qui arrivent moins de deux semaines avant l’assemblée de printemps (qui réunira 188 pays membres du FMI) à Washington, les 14 et 15 avril prochains pour un G 20 des Finances. Le FMI dévoilera ses nouvelles prévisions de croissance.

“Je ne vais dévoiler aucun chiffre ici, mais il y aura une légère révision à la baisse par rapport à la dernière prévision, qui tale sur une croissance du PIB mondial de 3,4 % en 2016”, a prévenu la responsable de l’institution internationale.

“La dynamique de croissance a été perdue”, a convenu Mme Lagarde dans son discours, citant le ralentissement chinois, l’effondrement du cours des matières premières (Russie et Brésil) et la reprise “plus modérée que prévu” dans beaucoup de pays riches comme les États-Unis.

“Et là, je voudrais saluer la chancelière allemande Angela Merkel et le peuple allemand pour leur leadership dans ces moments difficiles et face à ces défis extrêmement importants. Je peux voir le respect que l’Allemagne a gagné dans le monde entier pour son approche profondément humaniste sur la question des réfugiés. L’histoire se souviendra “, a-t-elle ajouté.

Pour la toute première fois, elle a prescrit des actions politiques spécifiques dans plusieurs domaines, critiquant le protectionnisme dont font part plusieurs pays pour ce qui est du libre-échange commercial et la fermeture des frontières.
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