L'avenir du pétrole se joue à Doha

Les pays membres de l’Opep ainsi que des producteurs non membre de cette structure se retrouvent au Qatar dans deux semaines. Le Koweït a affirmé dimanche qu’une coordination entre ces différents pays contribuerait à stabiliser le marché de l’or noir qui file du mauvais coton.

“Nous pensons qu’un accord commun sur une position donnée aidera à la stabilité du marché pétrolier’‘, a souligné Anas al -Saleh, ministre koweïtien du pétrole par intérim.

Douze pays, en sus du Qatar dont la Russie,  l’Arabie Saoudite, Oman et les Emirats arabes unis entre autres, sont attendus à cette rencontre.

Deux pays africains prendront aussi part à cette réunion : le Nigeria et l’Algérie.

Les producteurs de pétrole peinent à s’entendre sur la réduction de leur production nécessaire pour relancer les prix.

L’Iran refuse le gel de sa production et demande même une exception après son retour en grâce sur le marché. L’Arabie Saoudite est inflexible sur le sujet. Et attend les premiers pas des ‘autres producteur avant d’envisager une éventuelle réduction de sa production. Même attitude de la part du Koweït qui pompe toujours ses 3 millions de barils par jour.

Le cours du baril de référence (WTI), pour livraison en mai a perdu 1,55 dollars à 36,79 dollars sur le new york Mercantile Exchange.

Des producteurs de taille moyenne comme ceux du continent africain sont donc des dindons de la farce. Victimes résignées des querelles des ‘‘grands pétroliers’‘. Et font face à une situation financière critique, pas loin du dépôt de bilan, avec des coupes budgétaires drastiques.
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