Trois mois avec sursis requis contre Ngapeth

Trois mois de prison avec sursis plus des amendes de 3000 et 1000 euros, c’est la peine requise lundi par le parquet de Paris contre Earvin Ngapeth.

Le volleyeur français d’origine camerounaise comparaissait lundi en correctionnelle. Accusé d’avoir frappé et blessé un contrôleur de la SNCF, l’international français de volleyball, Earvin Ngapeth comparaissait ce lundi au Tribunal de Grande instance de Paris. Après la comparution du joueur d’origine camerounaise, le parquet a requis trois mois de prison avec sursis. La procureure considère que le joueur de Modène était « coupable » d’entrave à la circulation d’un TGV et violence contre un contrôleur, tout en indiquant que « la lecture de la procédure démontre suffisamment sa responsabilité ».

Les faits remontent à juillet 2015, mais le procès, prévu en octobre dernier avait été reporté en raison d’un déplacement professionnel de l’international tricolore. Il est reproché au réceptionneur-attaquant de 24 ans d’avoir frappé sa victime présumée après avoir voulu retarder le départ d’un train pour attendre un ami, des accusations que le joueur a toujours réfutées. En plus de la peine de prison avec sursis le parquet a également requis une amende de 3000 euros et 1000 euros pour entrave à la circulation d’un train. Le verdict sera rendu le 4 avril prochain.

Déjà condamné

Ce n’est pas la première fois que la star française du volleyball a des démêlés avec la justice. En 2014, le champion d’Europe avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis pour une rixe dans une boîte de nuit à Montpellier. En 2010, alors qu’il était âgé de 19 ans, il était devenu le paria du volley français, débarqué de l‘équipe de France en plein Mondial en Italie, pour avoir insulté le sélectionneur de l‘époque, Philippe Blain.

Il s’est bien repris depuis devenant un des joueurs les plus reconnus et craint sur les terrains du volley-ball mondial.
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