Sénégal : une importante réserve de gaz naturel découvert par Kosmos Energy

La société américaine Kosmos Energy, spécialisée dans les hydrocarbures et la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) ont annoncé la découverte d’un important gisement de gaz naturel, au “puits d’exploration Guembeul 1”, situé dans le nord du Sénégal.

Les réserves de gaz naturel découvertes à Gueumbeul dans le nord du Sénégal sont estimées à 450 milliards de mètres cubes. Selon le gouvernement sénégalais, il s’agit du “plus important gisement” en Afrique de l’Ouest. Cette découverte s’est faite dans le puits d’exploration Guembeul 1, situé dans la partie nord de la zone de licence Saint- Louis Offshore profond au Sénégal.

“Nous sommes heureux de vous livrer une autre découverte majeure. Notre premier puits d’exploration au large des côtes du Sénégal. Guembeul 1 confirme la présence d’une ressource de gaz de classe mondiale qui se prolonge entre le Sénégal et la Mauritanie” s’est félicité Andrew Inglis, le président-directeur exécutif de la société américaine.

Après celle de Cairn Energy, au large de Sangomar, cette deuxième découverte significative est constitué d’une large structure répartie de part et d’autre de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, avec des réserves estimées à 450 milliards de mètres cubes.

Les autorités sénégalaises se sont engagées à prendre toutes les dispositions pour la mise en place d’un environnement propice à l’exploitation, la valorisation et l’optimisation des impacts socio-économiques de ces gisements de gaz et pétrole, en termes de création d’emplois, de mise en place d’infrastructures et de développement de compétences.

Kosmos Energy détient 60 % des parts du “puits Guembeul-1”, Timis Corporation Limited 30 % et Petrosen 10 %. Selon la société américaine, les réserves de ce complexe pourraient atteindre 17 000 milliards de pieds cubes de gaz. Kosmos Energy a signé début janvier un “protocole d’entente” avec Petrosen et la Société mauritanienne des hydrocarbures et du patrimoine minier.

Ce protocole fixe les principes d’une coopération intergouvernementale pour le développement du complexe GreaterTortue de 1.200 kilomètres carrés, près de la frontière sénégalo-mauritanienne.
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