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Au Mali, une vague d'arrestations au sein de l'armée

Le lieutenant-colonel Assimi Goita, chef de la junte au pouvoir au Mali, au centre, assiste à un défilé militaire à la fête de l'indépendance,Bamako, 22/09/2022   -  
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Mali

Au moins 45 militaires maliens, dont deux généraux, ont été arrêtés ce week-end pour tentative de « déstabilisation des institutions » du pays. 

Parmi les généraux figure Abass Dembélé, ancien gouverneur de la région centrale de Mopti, interpellé tôt dimanche matin dans une banlieue de Bamako, la capitale malienne.  

Selon une source proche du général Dembélé, aucune raison n’a été évoquée. 

Alors que les arrestations se poursuivent, l'une des rares femmes haut gradées de l'armée malienne, Nema Sagara, général de brigade de l'armée de l'air, a aussi été arrêtée. 

D'après un député du Conseil national de transition, c’est une cinquantaine soldats qui ont été appréhendés soupçonnés de vouloir renverser la junte 

Une déclaration justifiée par un officier supérieur proche du pouvoir en place brandissant le règlement militaire. 

En juillet, un projet de loi adopté par l'organe législatif a accordé au chef de la junte malienne, le général Assimi Goita, un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable « autant de fois que nécessaire » et sans élections. 

Le scrutin initial pourtant promis pour mars 2024 par Assimi Goita, après le coup d'État de 2020.  

Mais à ce jour, aucun scrutin n'a encore eu lieu, le gouvernement l’ayant reporté à 2027.  

Depuis 2012, le Mali est en proie à des crises sur plusieurs fronts, des militants liés aux groupes Al-Qaïda ou État islamique. 

La violence criminelle et sectaire est également monnaie courante, tandis que l’économie est dans une situation désastreuse. 

Parallèlement, les attaques djihadistes se multiplient. Selon l'organisation ACLED (Armed Conflict Location and Event Data), au cours du premier semestre 2024, les groupes islamistes ont tué un nombre record de 7 620 personnes au Sahel. 

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