Israël
Les États-Unis ont annoncé vendredi un nouveau plan d’aide humanitaire destiné à Gaza, présenté comme un effort pour contourner le Hamas tout en évitant de mettre en danger des civils.
C’est l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, qui en a détaillé les grandes lignes lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv.
Selon lui, ce dispositif prévoit une distribution alimentaire ciblée, « conçue pour empêcher le Hamas de détourner l’aide », tout en assurant que « la vie humaine ne sera pas mise en danger ». Un point important du plan est que l’armée israélienne assurera la protection du dispositif, mais n'interviendra ni dans le transport, ni dans la distribution des denrées à l’intérieur de Gaza.
L’initiative suscite déjà des critiques. Plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International, ont exprimé leurs réserves quant à l’implication de sociétés militaires privées. Pour Amnesty, cela pourrait « violer le droit international humanitaire » si ces acteurs n’opèrent pas sous une stricte supervision.
L’Unrwa écartée, mais toujours incontournable ?
Autre source de controverse : le rôle marginal réservé à l’Unrwa, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, accusée par Israël et les États-Unis de collusions avec le Hamas. Pourtant, l’organisation affirme rester la seule capable de distribuer efficacement l’aide sur le terrain, forte de son réseau, de son expérience et de la confiance des populations locales.
Ce plan américain intervient alors que la situation humanitaire à Gaza reste critique, marquée par des pénuries alimentaires sévères, des infrastructures détruites, et une population déplacée en grande partie.
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