Turquie
Les ministres des Affaires étrangères du groupe de contact sur Gaza ont appelé vendredi à un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza.
Cette réunion, organisée à Antalya, en Turquie, a réuni des responsables de pays influents tels que la Palestine, la Turquie, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, et d’autres nations concernées par le conflit. La situation à Gaza, déjà catastrophique, s'est aggravée avec des violences quotidiennes, des attaques aériennes israéliennes et une grave crise humanitaire.
Les ministres ont réaffirmé leur soutien aux Palestiniens, insistant sur la nécessité de trouver une solution à long terme au conflit, notamment une solution à deux États. Le ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a souligné que la priorité des discussions était de mettre fin aux souffrances humaines et de permettre la reconstruction de Gaza, dévastée par des mois de bombardements israéliens.
Un cessez-le-feu urgent et indispensable
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré qu'il était impératif de parvenir à un cessez-le-feu immédiat pour protéger la population civile. "La violence israélienne contre les Palestiniens dure depuis plus de 80 ans, mais elle n'a jamais conduit à la paix. Ce n'est qu'en créant un environnement propice à une solution à deux États que la paix durable pourra être envisagée", a-t-il affirmé.
La situation humanitaire à Gaza est de plus en plus désastreuse. Selon les Nations Unies, plus de 2 millions de Palestiniens sont pris au piège dans l’enclave, où les infrastructures essentielles sont presque totalement détruites. L’accès à l’eau, à la nourriture et aux soins médicaux est extrêmement limité, et les hôpitaux débordent face à l’afflux de blessés. De plus, les bombardements israéliens ont causé d’énormes pertes humaines, avec des milliers de morts et de blessés parmi la population civile.
Les ministres ont également rejeté toute idée de déplacement forcé des Palestiniens hors de Gaza, un plan qui, selon eux, viserait à effacer la cause palestinienne. Le ministre égyptien Badr Abdelatty a averti qu’un tel déplacement signifierait la fin du droit des Palestiniens à vivre sur leur terre et renforcerait l’idée que la Palestine est une terre sans peuple. "L’expulsion des Palestiniens de Gaza serait une tentative de détruire leur identité et leur avenir. Nous devons soutenir leur droit à vivre sur leur terre", a-t-il déclaré.
Une solution à deux États : la clé pour une paix durable
Les ministres ont également réitéré leur soutien à une solution à deux États comme seul moyen viable pour parvenir à une paix durable. Cette solution prévoit la création d’un État palestinien aux côtés d'Israël, sur la base des frontières d’avant 1967.
Mais pour atteindre cet objectif, les diplomates soulignent la nécessité d’une action immédiate de la communauté internationale pour obliger les parties à reprendre des négociations sérieuses. Le ministre turc a insisté : "La communauté internationale doit intervenir activement pour forcer Israël et les Palestiniens à revenir à la table des négociations et à mettre en place un cessez-le-feu."
À l’issue de la réunion, les ministres ont réaffirmé leur engagement à soutenir la cause palestinienne et à mettre fin aux violences, tout en appelant à une reconstruction urgente de Gaza et à une aide humanitaire accrue pour soulager la population civile. La situation à Gaza est désormais un enjeu mondial, et il est plus que jamais crucial d’agir pour éviter une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur.
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