Sud-Soudan
*Alors que le vice-président sud-soudanais Riek Machar a été placé en résidence surveillée, le Secrétaire général des Nations Unies a alerté la presse vendredi matin sur ce qu'il appelle une "situation dramatique et désastreuse".*
Les affrontements violents se sont multiplié dans le pays et touchent les civils.
Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres, a imploré les dirigeants politiques du Soudan du sud d’honorer leurs promesses de maintien de la paix.
"Aux dirigeants de ce pays, je dis : mettez fin à la politique de confrontation. Libérez immédiatement les responsables militaires et civils détenus. Rétablissez pleinement le gouvernement d'unité nationale et mettez vigoureusement en œuvre les promesses que vous avez faites en vous engageant à respecter l'accord de paix, qui est le seul cadre juridique pour des élections pacifiques, libres et équitables en décembre 2026.[...]Aujourd'hui, plus que jamais, les dirigeants du Sud-Soudan doivent entendre un message clair, unifié et retentissant. Déposez les armes. Faites passer le peuple du Sud-Soudan en premier", a expliqué António Guterres, Secrétaire général des Nations unies.
L'Union africaine travaille actuellement avec l'ONU pour faire face à la situation.
Le vice-président Riek Machar a été arrêté mercredi soir par des forces loyales au président Salva Kir. La mauvaise entente qui s’intensifie entre les deux hommes fait craindre un retour à la guerre civile entre les forces qui les soutiennent comme cela été le cas entre 2013 et 2018.
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