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France : la Ligue algérienne pour les Droits de l'homme s'installe à Paris

France : la Ligue algérienne pour les Droits de l'homme s'installe à Paris
Vendredi 9 avril 2021. Une foule de manifestants a défilé dans les rues d'Alger, la capitale algérienne, en soutien au mouvement pro-démocratie Hirak.   -  
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Anis Belghoul/Copyright 2021 The AP. All rights reserved

France

Face à la répression croissante en Algérie, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) renoue avec son combat depuis l'étranger. Dissoute en juin 2022 par les autorités algériennes, l'organisation emblématique de la société civile algérienne a décidé de se réactiver sous une nouvelle forme juridique.

Selon le journal Le Monde, des membres de l'association, exilés à Paris, ont officiellement déposé les statuts du « Collectif de sauvegarde de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme » (CS-LADDH) à la préfecture de la Seine-Saint-Denis le 29 octobre dernier, pour continuer à dénoncer les violations des droits humains en Algérie.

Adel Boucherguine, le président du CS-LADDH, souligne l’importance de relocaliser le combat en France : « On ne va pas laisser tranquille le régime de notre pays ». Malgré les quelques gestes d'apaisement annoncés par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, comme la grâce de 2 471 détenus, la méfiance persiste chez les militants. Ils insistent sur la nécessité de faire entendre la voix des dissidents, allant jusqu'à affirmer que « pour un like sur les réseaux sociaux ou un poème, on peut aller en prison ».

L’histoire de la LADDH, fondée en 1985, est marquée par sa résilience à travers les crises politiques, y compris la « décennie noire » des années 1990. Aujourd'hui, le CS-LADDH aspire non seulement à défendre les droits des Algériens, mais également à mobiliser d'autres organisations de droits humains à l'étranger, renforçant ainsi la résistance de la diaspora. « La diaspora est encore le seul élément qui échappe au régime et qui lui résiste », affirme au journal le Monde Ali Ait Djoudi, président de l’association Riposte internationale.

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