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JO Paris 2024 : le CIO prend la défense de la boxeuse Imane Khelif

L'Algérienne Imane Khelif célèbre sa victoire sur la Hongroise Anna Hamori lors du quart de finale de boxe féminine des 66 kg aux Jeux olympiques d'été de 2024, le samedi 3 ao   -  
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Le Comité International Olympique (CIO) a exprimé son soutien à Imane Khelif et Lin Yu-Ting après que l'International Boxing Association (IBA) a soumis les deux boxeuses à des tests d'éligibilité controversés lors des Championnats du Monde 2023.

Mark Adams, porte-parole du CIO, a vivement critiqué ces tests, les qualifiant de "si défectueux qu'il est impossible de s'y engager". Il a souligné que ces tests, censés identifier les athlètes transgenres ou masculins, manquaient de fiabilité et n'étaient pas fondés.

Les tests ont suscité des controverses après que Khelif et Lin ont été identifiées à tort comme transgenres ou hommes, une situation qui a conduit à leur disqualification injustifiée. Mark Adams a fustigé le processus utilisé par l'IBA, affirmant que tout, de la conception des tests à leur diffusion publique, était fondamentalement défaillant.

Cet incident intervient dans un contexte de conflit prolongé entre le CIO et l'IBA. En 2023, le CIO a retiré à l'IBA son statut d'instance dirigeante de la boxe aux Jeux olympiques, citant des problèmes de gouvernance, d'arbitrage et de transparence. L'IBA, dominée par des intérêts russes, n'a pas organisé de tournoi olympique depuis les Jeux de Rio de 2016, et cette dernière controverse n'a fait qu'aggraver les tensions existantes.

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