Afrique du Sud
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a entamé des négociations à huis clos avec ses opposants politiques afin de commencer à discuter de la formation d'un gouvernement de coalition.
Pour la première fois dans l'histoire démocratique de l'Afrique du Sud, l'ANC passé sous la barre des 50 % des voix aux élections parlementaires doit faire des compromis politiques en vue de la formation de son prochain gouvernement. Les options sont certes nombreuses, leurs lots d'incertitudes aussi.
Si certains analystes sont plutôt favorables à un rapprochement avec l'Alliance démocratique, Cyril Ramaphosa devra manœuvrer pour convaincre quelques membres du comité exécutif de l'ANC qui ont déjà annoncé leur intention de quitter le parti, si un tel accord venait à se concrétiser.
Autre option sur la table du congrès national africain, l' EFF, de Julius Malema, Parti de gauche radicale arrivé quatrième aux élections législatives, avec 39 sièges ou encore le MK de l'ex-président Jacob Zuma, 58 sièges, mais qui menace de jouer les trouble-fête.
Par ailleurs, d'autres partis comme l'Alliance patriotique, ont entamé les discussions avec l'ANC lundi.
Avec 159 sièges, l'ANC, a les cartes en main, restes désormais à son comité exécutif composé de 87 membres, aux idées différentes de faire des alliances qui ne détruiront pas sa notoriété et n'enterreront pas ses ambitions politiques futures. L’Assemblée nationale doit se réunir dans une quinzaine de jours, pour désigner le prochain chef de l’État.
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