Tunisie
À Tunis, la présence croissante de migrants et de demandeurs d'asile soulève des interrogations alors que le parlement albanais a récemment approuvé un accord avec l’Italie, ouvrant la voie à la construction de deux centres d'accueil pour les migrants secourus dans les eaux italiennes.
Pour certains, comme un demandeur d'asile nigérian, l'idée de s'établir en Albanie suscite des inquiétudes : « Ces migrants viennent des endroits où ont eu lieu la guerre et d’autres conflits. Je pense donc que c’est très mauvais pour les réfugiés et les demandeurs d’asile de s’installer à nouveau en Albanie. »
Toutefois, pour d'autres résidents actuellement hébergés dans un camp à Tunis, l'Albanie représente une option envisageable. Ahmed, un réfugié soudanais, exprime cette dualité : « Nous avons besoin de sûreté et de sécurité parce que nous ne savons pas ce qui nous arrivera en Albanie. Si la décision de l'Europe peut nous aider, nous la soutenons et espérons qu'elle nous aidera, car nous fuyons déjà la guerre. »
L'Albanie, bien que non membre de l'Union européenne, s'engage à accueillir jusqu'à 3000 personnes dans ces centres, financés par l'Italie, avec un processus de traitement des demandes d'asile d'environ un mois.
Cela pourrait entraîner l'arrivée de jusqu'à 36 000 demandeurs d'asile en un an, donnant un nouvel élan au flux migratoire en Europe.
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