Comores
Des pneus enflammés jonchent les rues de plusieurs quartiers nord de Moroni, la capitale des Comores et à Anjouan. Des militaires ont été déployés .
Des riverains ont crié leur colère au lendemain de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle annonçant une victoire sans surprise du président Azali Assoumani dès le premier tour, avec 62, 97% des voix. L'opposition juge les chiffres 'incohérents et contradictoires.
En plus des barricades érigées le long des routes, des sources locales, rapportent le pillage d'un dépôt de la société d'Etat Oncior, spécialisée dans l'importation du riz. Des voitures ont été incendiées au ministère de l'Aménagement du territoire alors que les observateurs de l'Union africaine et de la francophonie ont constaté un déroulement globalement transparent et libre du scrutin. Les forces de l'ordre sont déployés dans la capitale Moroni et font usage des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les rassemblements.
A Mutsamudu, dans la deuxième plus grande ville des Comores, la tension est montée suite à la publication des résultats provisoires de l’élection du gouverneur. Plusieurs rassemblements étaient visibles lundi selon **Alwatwan. **
Selon la commission électorale des îles Comores, le taux de participation pour les élections présidentielles était de 16,30% soit 55258 votants sur 338940 inscrits. Le candidat de l’Alliance de la mouvance présidentielle (Amp) en poste depuis 2016 a devancé Salima Issa Abdallah 20,26% des voix et Daoudou Abdallah Mohamed 5.88%. Il restera au sommet de l’archipel jusqu’en 2029. Les résultats définitifs sont attendus au plus tard dans 15 jours.
01:07
G20 : manifestations pour un cessez-le-feu à Gaza et la rupture avec Israël
00:58
Somaliland : l'opposant Cirro remporte la présidentielle
00:51
Gabon : la nouvelle Constitution approuvée à 91,8% des voix
01:16
Mozambique : le gouvernement interdit les manifestations post-électorales
00:59
Législatives au Sénégal : dernier de jour de campagne
01:00
No Comment : des Péruviens réclament justice et disent non à l'APEC